La province de Parmal

Les habitants sont les plus riches de tout l'Empire (en moyenne, il est évident que des pauvres existent mais eux aussi sont riches par rapport à ceux des autres provinces). Le taux de chômage est très bas car il faut toujours de la main d'oeuvre afin d'entretenir les cultures. Cette richesse fait naître un sentiment de supériorité envers les autres habitants (qui le leur rendent bien d'ailleurs) [pensez aux relations entre Paris et la province]. Ils sont imbus d'eux même et se vexent facilement. Il est possible de profiter de ce sentiment pour abuser d'eux car ils peuvent dépenser sans compter si leur « honneur » est en jeu.

Le gouvernement de cette province est en pleine décadence. Il est faible car il n'a pas à faire face aux mêmes rigueurs que dans le reste de l'Empire. Le mot corrompu est parfois prononcé pour qualifier l'administration parmalienne. Le gouverneur de Parmal est ambitieux et de nombreux soupçons portent sur lui quant à « l'accident » de l'Empereur. Les différents factions sont plus ou moins en état de guerre incessante mais il est de tradition de ne jamais attaquer l'outil économique (culture, industrie et paysans). Des armées privées achetées à prix d'or se battent entre elles.

La religion est très implantée dans la province et la plupart des parmaliens sont très pieux. Le Dieu adoré importe peu du moment que ces idées concordent avec une richesse toujours plus importante. Même les Dieux peuvent être achetés.

Les tombeaux : Sur la cote, se trouvent d'étranges constructions en forme de sphinx. Ce sont les tombeaux de tous les gouverneurs depuis la fin de la Grande Guerre. Personne ne sait vraiment comment ce délire de mégalomanie est arrivé. Les statues se ressemblent toutes mais sur leur poitrail, une plaque en or est gravée avec le nom de la personne enterrée ainsi que les différentes actions réalisées lors de son règne. L'ensemble fait une vingtaine de kilomètres de long et se trouvent au pied des falaises de Kadvorn (Sud de la capitale provinciale, Parmal).